Quand on évoque l’art aux US, on pense MOMA, MET à NYC mais jamais au désert aride du Nevada ou à une bourgade du Texas. L’art a envahi l’espace public et la nature. Déjà bien présent sur les murs des grandes cités, il se retrouve maintenant en installation éphémère dans le désert. On ne peut oublier Miami et son histoire culturelle ainsi que son entrain pour l’art contemporain.
Miami vibre pour l’art contemporain
Le nouveau quartier de Miami Design District est devenu LE quartier à visiter. On peut à la fois y découvrir une architecture résolument moderne et profiter de déambuler dans les rues donnant la part belle aux boutiques de marque de renom, comme Prada, Louis Vuitton, Hermes. Le quartier du design abrite plus de 130 galeries d’art, exposition, boutique d’antiquités et bien sûr des restaurants et bars à la mode. Une fois par mois, se déroule une soirée dédiée à l’art et au design.
Le District de conception est à peu près divisé par NE 36th Street au sud, NE 43rd Street au nord, NW 1st Avenue à l’ouest et Biscayne Boulevard (US 1) à l’est.
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Sur la carte du tourisme artistique, Miami, la belle, occupe donc une place de choix. On la prend pour une poupée siliconée et superficielle mais elle recèle de véritables trésors. Des quartiers cosmopolites comme little havana, l’ambiance plage et ses façades art déco aux couleurs pop et vitaminées en inspirent plus d’un. Depuis 15 ans, elle est devenue le carrefour incontournable de l’art contemporain. Plus de 250 artistes de tous les continents sont présents au Art Basel, la foire d’art contemporain. Cette année, elle se déroulera du 07 au 10 décembre. Acheteurs et touristes se mêlent sans aucun problème.
Durant cet événement, coup de projecteur sur le quartier de south beach où les fêtes se déroulent sur les toits. Au détour de chaque rue, installations et performances sautent aux yeux.
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En route pour l’ouest, stop à la Judd city
A Marfa au texas, ville musée de Donald Judd, l’art minimal est installé à demeure depuis 1979. A la frontière mexicaine, la ville de 2000 âmes est devenue en quelques années la destination hype. Marfa, c’est le musée à ciel ouvert de Judd qui a été fasciné par le vide de cette bourgade entourée de cactus et qui est devenue un monument de l’art contemporain. Programme de recherche et résidence d’artistes, le fieldwork, viennent d’y être implantés. Les artistes sont devenus les nouveaux pionniers de ce territoire.
Au Névada, Le désert est aussi un musée
Les seven magic mountains sont en quelque sorte l’anti-Land art (*camoufler l’oeuvre d’art dans le paysage ou l’art de jouer avec la nature) : Les installations dans le désert d’Ugo Rondinone sont des totems colorés composés de rochers posés les uns sur les autres. Les couleurs sont étincelantes sous le ciel bleu du Nevada entre Las Vegas et Los Angeles. Le contraste est saisissant entre le désert monotone et ces couleurs flashys, Les 7 sculptures représentent les 7 couleurs de l’arc en ciel. L’oeuvre est bien sûr influencée par les pierres de méditation en équilibre que l’on retrouve sur les chemins au Népal. On peut aussi y voir un stonehenge du 21 ème siècle. Au loin, on aperçoit d’abord des points de couleurs. Quand on approche, on se rend compte de la taille de ces géants très proches les uns des autres.
Le Burning Man, happy in the desert
Toujours dans le Nevada, dernière semaine d’août, une ville utopique surgit du sable. Environ 50 000 personnes viennent y célébrer la création artistique. L’idée est de créer, à partir des matériaux trouvés sur place, des oeuvres éphémères plus ou moins grandioses. Chaque personne se trouvant à Burning Man participe à un vaste champ d’expériences oniriques. Tout disparait à la fin de Burning man, le but étant de ne laisser aucune trace du passage de l’homme dans ce désert.
Autre lieu, autre thème
Au Nouveau Mexique, le lightning field
C’est un champ de 400 poteaux en acier inoxydable posés là pour attirer la foudre. Quand l’orage s’approche, cela crée des faisceaux lumineux grandioses et magiques, un véritable champ d’éclairs. L’oeuvre d’art existe depuis 1977 et n’est accessible que six mois par an.
A ce périple, rajoutons l’outsider, Seattle, située au Nord-ouest, voisine de Portland et de Vancouver, elle est devenue en quelques années :
Seattle, la ville arty
On connait de Seattle l’éclosion de grandes sociétés comme Microsoft, Amazon, Boeing,…son climat plutôt humide et l’arrivée d’une contre-culture. Les quartiers branchés de Pioneer Square et de Capitol Hill sont envahis de galeries. Pour concurrencer le Art basel de Miami, la Seattle Art fair a été initiée par Paul Allen, le cofondateur de Microsoft. Son ambition est de copier la biennale de Venise.
Geek, artiste et écolo, la cité a tout pour plaire à la jeunesse émergente underground. On créé des fermes urbaines, on dépose l’art dans la rue, la ville mérite de s’arrêter quelques jours pour s’imprégner de son élan dynamique.
Quand l’hôtellerie s’allie à l’art
Les standard hôtels en ont fait leur étendard. Ils collaborent avec des artistes, des DJ. Ces « boutique hôtels » se trouvent à LA, NYC et Miami.
Cet été, si vous prévoyez votre road trip dans l’ouest américain, n’hésitez pas à faire un détour par ces installations un peu folles, à la démesure de ce pays qui ose toutes les contradictions. Un voyage aux US peut très vite devenir un voyage dans l’art, un art trip. Une étude récente tend à montrer que de plus en plus de voyageurs aiment greffer un but à leur voyage. La découverte de l’art contemporain peut en être un. Le désert, l’incontournable de l’ouest américain, est devenu un espace de vie, de rencontres et de créativité. N’hésitez pas à sortir des sentiers battus en osant aborder une ville comme Seattle et pour les plus téméraires, les plus jusqu’au boutistes, se laisser tenter par l’expérience du Burning Man.